Nidia ALVAREZ

C’est en 1989 que Nidia découvre le softball, grâce à sa mère. Celle-ci inscrit Nidia et sa sœur au “Diamante de Sóftbol Oswaldo Osorio” de Medellin en Colombie. Tous les après-midis après l’école, elle découvre dans cette pépinière de jeunes écolières un sport collectif, et surtout une intelligence collective mise au service d’un seul et même objectif. Le softball devient alors une passion.

Nidia a aussi pratiqué le softball « de rue ». Celui que l’on joue en Amérique Latine avec les copains du quartier. Des soirées entières à jouer presque sans avoir mangé, où on n’aime pas du tout perdre ! On peut finir fâchés mais le lendemain tout est oublié.
Des histoires de cette période, elle en a plein en mémoire, surtout celles où il fallait aller chercher la balle sur le balcon de la plus apathique des voisines, car en effet, les balles, il n’y en avait pas beaucoup. En absence de balle, on frappait les capsules de bouteilles, on courrait moins, mais l’enjeu était le même !

Après, sont arrivées les années de Fac. Elle a fait quelques tentatives de jeu avec l’équipe de l’Université d’Antioquia de Medellin, mais les études ont pris le dessus.

Une fois à Nantes, elle s’inscrit au Club de Nantes Atlantique Baseball-Softball en 2001. Elle découvre le softball à l’ « européenne » : un collectif de passionnés, une vie associative et un désir de faire vivre ce sport dans la région.
Elle évolue encore dans ce même Club qui s’améliore tous les jours, elle souhaite aussi s’améliorer.

C’est pour cette raison qu’elle n’hésite pas à s’inscrire dans cette nouvelle entente Nantes-Rennes 2015. Une expérience féminine qui lui rappelle les enjeux de base de ce sport : la bonne humeur et la réussite collective.

Quand elle rentre dans le « diamant », le temps s’arrête pendant les quelques secondes du lâcher de balle, elle n’a plus de capsule à frapper, mais son envie de courir est toujours intact !